En juin, je fais la Coupe du Monde
J'avais le choix entre cette photo et le logo de la coupe du monde. J'ai pensé que celle-ci était plus esthétique...
Oui, en juin, je fais la Coupe du Monde.
Non, aucun rapport avec ce récent semi-marathon qui m’offre une forme olympique.
Je ne serai pas sur le banc des remplaçants. Encore que…
Je ne serai même pas au Brésil. Ou vaguement. Dans mes nuits fantasmagoriques.
Le 12 juin donc, et pendant un mois, je me métamorphose.
Parce que oui, je regarde les matchs. Autant que je peux. Je crie, m’énerve, éructe devant mon écran. Je deviens franchouillarde, mais pas seulement. Suis capable d’écraser une larme devant une victoire, d’avoir des frissons pendant une rencontre (alors que nous serons presque en été).
Je bois. Du vin. Pas de la bière. Je critique le sélectionneur et les commentateurs. L’archétype débile de la supportrice (je déteste ce mot, mais demain c’est la journée de la Femme…).
J’organise des apéros avec les copains, des apéros thématiques. Et là, j’avoue que je préfère quand l’Espagne est sur le terrain plutôt que le Japon. Faire des tapas, oui. Des sushis et autres makis, non.
Brésil oblige, j’ai déjà mes caxirola – les vuvuzela brésiliennes – que mes voisins haïront au bout de deux matchs. Non, je n’ai pas encore un string brésilien, mais il est possible que je tente l’épilation brésilienne. Je vais ressortir tous mes albums de bossa nova, tenter quelques pas de capoiera, ou de samba.
Voilà pour mon côté fille-mec qui perd une partie de son cerveau devant 22 joueurs courant après un ballon sur une pelouse.
J'étais obligée...